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Reviews 'n Critiques
27 mai 2010

Prince of Persia : The Sands of Time / Prince of Persia : Les Sables du Temps - Mike Newell

Hollywood persiste et signe à pondre des films basés sur des jeux-vidéo. Logique. Pour qui en douterait encore, ces derniers proposent parfois des histoires passionnantes ("Metal Gear Solid" pour ne citer que lui). Certaines productions sont même des hommages passionnés et ultra référencés au 7ième Art ("GTA IV"). Logique donc et on pouvait jeter son dévolu sur plus mauvais choix que "Prince of Persia". L'aventure, l'exotisme, le côté mille et une nuit... Le nabab Jerry Bruckheimer y voit un moyen de réitérer le succès de "Pirates des Caraïbes". Il engage alors un réalisateur capable en la personne de Mike Newell ("Donnie Brasco", "4 Mariages et 1 Enterrement"), lui fait un énooorme chèque et c'est parti mon kiki. Seulement, Newell n'insuffle rien de particulier à cette superproduction et semble toujours courir après le cahier des charges qu'on lui a imposé (bah oui, sinon, pas d'énooorme chèque!) Le produit est ultra calibré, zéro prise de risque. À commencer par les personnages, superbes stéréotypes. Le prince beau gosse, un peu bandit, gentiment idiot mais noble de cœur et courageux. La princesse super belle et super peste. Le rigolo de service, gros, vénale, mais qui se rangera du côté des gentils. Et puis le méchant, qui est méchant. De la baston, des coups d'épée, des poursuites, beaucoup de bruit, beaucoup de musique et beaucoup d'effets spéciaux complètent la recette. Le metteur en scène ne semble jamais prendre le temps de poser une séquence, de prendre un peu de recul. Il semble plier sous le poids de l'entreprise ; machiniste paniqué d'une locomotive maousse, bruyante et qui débaroule à fond les ballons. Cahin caha, il empêche le tout de dérailler. Le désastre est évité. "Prince of Persia" au cinéma, c'est donc un produit gentil, certainement pas original, mais qui se laissera regarder après une rude journée de boulots quand les neurones auront déserté. 

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