ASTERIX AUX JEUX OLYMPIQUES - Thomas Langmann et Frédéric Forestier 5/10

Parce que production super prétentieuse et campagne marketing bien lourdingue, les critiques ont immédiatement vu en "Astérix aux Jeux Olympiques", une "merde" (Jean-Philippe Tessé - Chronic'art.com.) Est ce le cas pour autant ? Ni oui ni non. Le principal ressort comique du film n'est ni plus ni moins que du détournement, le plus souvent de culture TV contemporaine. Autant dire que ça vole pas bien haut et que dans quelques années, tout le monde passera à côté des "merci public" qu'un Franck Dubosc sapé en Assurancetourix adresse à la foule et autres boutades du même genre. A la limite, ça peut faire sourire comme lorsque Depardieu redevient quelques instants, Cyrano de Bergerac. Mais jamais rire. Si tapiner de cette manière est la condition sine qua none pour monter un blockbuster franco-français... Ca serait bien triste! Ca plus l'alignement d'athlètes stars calés à l'arrache et on a de plus en plus de mal à discerner où se trouve l'objet cinématographique... C'est quand même un comble lorsque l'on s'aperçoit que des gags vraiment écrits pour le film, certains sont drôles ou que de la batterie d'humoristes dispersés un peu partout, certains parviennent à faire leur numéro. Alors pourquoi n'en a voir pas plus abusé ? Mystère... Après, ça reste plutôt fidèle à l'album original, avec une légère âme d'enfant, on peut pas dire qu'on s'ennuie et le caméo final de Jamel est vraiment hilarant. Certes, "Astérix aux Jeux Olympiques" véhicule l'idée d'un certain cinéma qui fait mal au bide. Son relatif succès en fera peut-être un cas isolé.

"Formation de la tortue en version animalière!!"